dimanche 23 octobre 2011

Une société adolescente, 1ère partie

Troubles, troubles, troubles…

Je ne sais plus de qui cela venait, mais ces mots prononcés à la radio par quelqu’un de grande culture interrogé lors d’une série d’interviews sur la fin du capitalisme étaient révélateurs et m’ont laissé pensif : « nous vivons l’Histoire ! » ; mots emprunts d’un certain optimisme, un brun réconfortant dans cette période de la dite Histoire qui, à l’instar d’autres moments charnières par le passé, est vraiment trouble !

Les crises se succèdent. Pas un jour ou presque sans que les médias ne rapportent une « bourde » d’une banque, un « désaccord » sur l’Euro, une répression sanguinaire opérée par un dictateur contre un soulèvement populaire ou encore une catastrophe industrielle qui, jour après jour, montre la face cachée de filières énergétiques autrefois tant vantées… 30'000 fonctionnaires grecs vont être licenciés, pendant que dans le secteur privé, des banques comme des entreprises licencient, alors qu’elles font du bénéfice (UBS, HSBC). Les petits propriétaires américains se voient jeter dehors, toujours incapables de rembourser leurs dettes immobilières, ceci plusieurs années après la célèbre crise des subprimes. La politique des USA semble être partie pour devenir de plus en plus instable, alors que le pays est en train de perdre, face à l’émergence de pôles de puissance comme le Brésil, la Chine ou l’Europe Occidentale, son leadership mondial (soit !). Bien plus grave, l’Afrique de l’Est se meure dans l’indifférence quasi générale. On souffre toujours de la pollution chronique, sur l’ensemble de la planète, des rives du Gange jusqu’au Golfe du Mexique, en passant par les terres souillées de pétrole du Nigéria, les contaminations nucléaires de Tchernobyl (toujours d’actualité) et de Fukushima. Ajoutons à cela les aléas naturels, comme le tsunami japonais de mars 2011, les effets de la déforestation qui ont marqué à sang tant Haïti (sols dénudés, à la merci des tempêtes tropicales et tremblements de terre) que l’Indonésie (disparition des mangroves, protection non négligeable contre les tsunamis). La liste serait encore longue.

Et la Suisse, ce havre de paix ? Et bien, hormis les pontes du Parti Libéral-Radical il y a seulement quelques semaines de cela – le franc fort les plongeaient dans une sorte d’autosatisfaction, du style « nous nous en sortons pas trop mal » –, tout le monde semble d’accord pour admettre que cette période de l’histoire suisse n’est pas indépendante des troubles économiques et sociaux du reste du monde, qu’elle est difficile surtout pour les plus faibles d’entre nous, et que l’ambiance générale est morose. Si, heureusement, la situation est incomparablement moins grave que dans d’autres pays, proches comme éloignés, force est de constaté que les vertus d’une économie vantée comme solide ne porte pas des fruits pour tout le monde.

Genève en est l’exemple type. D’une manière presque caricaturale, l’humain y a céder le pas sur les intérêts économiques, où sa promotion s’est faite tant au détriment du tissu économique local qu’à ses habitants : impossibilité de se loger à des coûts raisonnables (sauf quand on est du « milieu », comme le montre le libéral Mark Muller et nombre de ses petits camarades), coûts des assurances maladies élevés, frais annexes croissants et très importants, comme ceux relatifs à la garde des enfants – dus à une demande sans cesse croissante de disponibilité pour l’économie, performance et efficience obligent –, insécurité sociale grandissante (locataires délogés, etc.). Au final, la Suisse ne fait pas exception à ce mouvement d’inquiétude populaire qui ne semble pas n’être qu’une « folie passagère ».

Le monde a évolué...

En témoignent les remous contestataires. Le mouvement des « indignés », parti d’Espagne et, d’une manière différente, d’Afrique du Nord, gagne les cités comme Genève, paradis des banques et du négoce de matières premières – les tentes sont installées au Parc des Bastions –, et même aux Etats-Unis, patrie de l’ultralibéralisme, en ce début d’automne. La situation géopolitique mondiale évolue. Dans quel sens, bien malin celui qui pourra le savoir. D’où cette inquiétude, palpable chez nous, occidentaux, aussi.

Car autrefois, dans les années 80-90, après le stress de la Guerre Froide, cette « boule à l’estomac » n’était connue, malheureusement, peut-être que par les habitants du Tiers-Monde (sans pour autant dire que la vie de mes parents était rose, loin de là…). Chez nous, le dogme ultralibéral a pu s’implanter, selon Susan George [1], à grand renfort de publicité, de marketing et de glorification de la consommation. C’est à cette période que « le début de la fin » s’est amorcé, si j’ose dire.
Un signe révélateur, les différences salariales entre les dirigeants d’entreprise et les employés « du bas de l’échelle » : le conseiller national Joseph Zisyadis relevait ainsi que, si en Amérique, on préconisait au début du XXème siècle, un « maximum de différence admissible entre le plus bas et le plus haut salaire de 1 à 20 », en 2005, « les dernières statistiques américaines chiffrent cette différence, cette inégalité, à un rapport de 1 à 435 » [2] (à voir aussi les analyses de Travail.Suisse pour l’UBS, c’est édifiant : http://www.tsr.ch/info/economie/2132600-les-ecarts-salariaux-se-sont-creuses-de-18-en-2009.html).

Susan George, dans son livre [1], relève également que, aux Etats-Unis, la tranche des revenus les plus élevés était taxée à hauteur de 90% en 1950. En 2009, les plus riches (revenus de plus de 372'950 $) n'étaient plus taxés qu'à hauteur de 35%. Cette tendance a été générale dans l'ensemble des pays occidentaux.

Autre signe, la fortune nette des personnes physiques ! André Mach, politologue et maître-assistant en science politique à l’Université de Lausanne, écrivait en 2004 [3] :

« La fortune nette totale des personnes physiques en Suisse a progressé de plus de 40% entre 1991 et 1997 à prix courants. Parmi les personnes détenant plus d’un million de francs de fortune nette, la progression a été de près de 70% durant la même période. En 1997, la fortune totale détenue en Suisse se montait à 750 milliards de francs, dont 50% était détenu par 3% des contribuables, alors que 97% détenaient les autres 50%. »

Mach poursuit. « Toujours en ce qui concerne la fortune, selon le rapport ‘World Wealth Report’ 2004 de Merrill Lynch et Cap Gemini sur les plus riches de la planète, (disposant d’une fortune supérieure à un million de dollars, sans tenir compte des biens immobiliers), paru en juin 2004, le nombre de millionnaires en dollars atteignait 180’000 en Suisse et disposaient d’une fortune totale de 750 milliards de francs [soit la fortune totale détenue en Suisse en 1997 !?!]. Dans le canton de Vaud, selon les dernières statistiques de l’administration cantonale [de 2005], le nombre de millionnaires a plus que doublé au cours des dix dernières années pour atteindre un peu plus de 23’000. D’autre part, entre 1981 et 2001, la fortune brute déclarée dans le canton est passée de 36 milliards à 126 milliards de francs. Alors que les 10% les plus riches concentrent les deux tiers de la fortune cantonale, la moitié des contribuables ne dispose que de 2% de cette fortune. »

« Qu’y-a-t-il de mal à cela ? » répondent les tenants de l’idéologie dominante et de la pensée unique aujourd’hui. La concurrence, propre à la société libérale, amène une lutte acharnée pour la survie économique des entreprises, banques et sociétés, et exige dès lors des chefs compétents, engagés et donc bien rémunérés ; s’ils sont riches, c’est que ces chefs sont compétents et savent prendre des risques. Oui, oui… mais un bémol tout de même : si ces chefs peuvent s’en sortir sans les ouvriers (voir quelques belles débandades comme celle de Philippe Bruggisser, ex-patron de SR-Group [4], ou encore celle de M. Ospel, patron du conseil d’administration d’UBS (2001 - 2008) [5] et accessoirement proche d’un certain Christoph Blocher), l’entreprise, en tant que source de travail et d’équilibre social pour la société, ne peut se défaire de salariés heureux, bien dans leur job… elle ne peut s’en passer. ABE ! De plus, lié concurrence et besoins de payer grassement les chefs et actionnaires des grandes sociétés est certes assez logique… jusqu’au moment où l’on s’intéresse à cette même concurrence.

Les années 80 ont marqué, selon les historiens, un tournant dans le capitalisme, celui-ci passant d’industriel à financier. En parallèle, cette transition s’est vue accompagnée, notamment, par une baisse des impôts significative payés par les grandes sociétés et les particuliers les plus riches (concurrence fiscale). Mais, alors que ceux-ci sont farouchement attirés par les états, gouvernements et collectivités, comme à Genève, les investissements publics, logiquement attendus pour répondre à cette demande, peinent à suivre, voire font tout simplement défaut. Le Canton de Genève est très actif pour attirer les traders en matières premières (pétrole, métaux, etc.) et les multinationales, mais peinent à suivre le rythme questions accueils des enfants (places de crèches manquantes et pression budgétaire sur la formation de personnel éducatif, fermeture de classes primaires, comme à Meyrin, où sont privilégiés les doubles degrés au détriment de classes à petits effectifs – la formation est l’une des victimes classiques des restrictions budgétaires, d’où par exemple une augmentation des effectifs d’élèves par classe), en transports publics (augmentation de l’offre arrachée de haute lutte, mais baisse des subventions publiques, d’où un accroissement du prix du billet), en logements sociaux ou encore en aménagement durable du territoire (par exemple impact de la hausse du trafic ignoré, agriculture de proximité supprimée).

… et l’indignation se propage.

La Grèce et le Portugal, notamment, commencent, par leurs problèmes de dettes, à secouer les esprits, même en Suisse, révélant au grand jour les conséquences des dérives fiscales et, d’une manière générale, celles d’un monde mettant l’économie avant l’humain, avant tout le reste : comme le fait remarquer pour le Portugal Benito Perez dans l’éditorial du Courrier du lundi 3 octobre, si tout le monde a une part de responsabilité, « la crise de la dette n’est pas le produit d’un peuple vautré dans de luxueux acquis sociaux. Depuis dix ans, ce sont bien les baisses d’impôts et les privatisations qui ont rythmé la vie du Portugal [et de la Grèce, en témoignent la fraude fiscale, érigée comme sport national [6], ou encore les appétits fonciers de certains propriétaires terriens, prêts à bouter le feu aux forêts [7]]. Dans le même temps, le libre-échangisme européen continuait de creuser le déficit de sa balance commerciale. » N’en déplaise « aux Pères de la Rigueur qui pérorent au bistrot et sur les plateaux TV… » [8].

Mais ces Pères de la Rigueur sont bien présents, au pouvoir tant économique que politique. Les lobbys de l’économie sont très puissants, même en Suisse comme le relève Fabio Lo Verso dans le n°2 du journal La Cité [9]. Loin de payer de leurs poches les errements économiques dont ils sont pour une bonne part responsables, ou de faire payer les spéculateurs de tous poils, bien sûr responsables, c’est aux populations de payer la dette, à grand renfort d’affaiblissement des services publics. Pendant que les bonus et les profits d’une minorité continuent de gonfler…

Ainsi, cela se traduit par une grogne des peuples face au maintien des privilèges des puissants. Même Evo Morales, président socialiste indigène de Bolivie, a cédé aux sirènes du profit, et foule les intérêts des gens – peuples indigènes, habitants de la forêt amazonienne – pour le seul intérêt économique (construction d’une autoroute traversant notamment une réserve écologique d’un million d’hectares et coupant en deux les terres des ethnies Chiman, Mojeño et Yuracaré [10] [11]).

L’indignation éclate un peu partout, non pas seulement face à un politicien ou un gouvernement donné, de gauche ou de droite – cela ne serait guère nouveau – mais bien contre le système économique global. Au Chili, les étudiants s’opposent aux héritages idéologiques ultralibéraux de Pinochet, repris allégrement par le gouvernement Piñera [12]. Le « Printemps arabe » de 2011 n’est pas tombé du jour au landemain, et ses fondements ont plusieurs années déjà. L’agacement populaire tient autant aux régimes dictatoriaux – Ben Ali en Tunisie, Kadhafi en Lybie ou encore Moubarak en Egypte – grassement aidés par les pays occidentaux, que les troubles économiques (chômage des jeunes) [13] et le prix des matières premières et des denrées alimentaires [14]. La « main invisible » des libéraux est bien une chimère, le soutien indéfectible des pays occidentaux – La Suisse a été le seul pays à maintenir ces relations commerciales de manière ininterrompue avec la Lybie durant les années d’embargo – aux dictateurs arabes, africains ou asiatiques notamment en a été le triste exemple en termes géopolitiques. Regardez l’omniprésence des produits « Made in China » dans nos vies, où comment l’occident capitaliste sponsorise la plus grande dictature communiste de la planète, en l’amenant même au rang d’arbitre dans les échanges financiers internationaux (ben oui, comme je l’écrivais plus haut, ce ne sont plus les Etats-Unis)!

En termes politiques, l’Europe qui, rappelons-le, est majoritairement d’obédience libérale, est en proie à des difficultés sans précédents. L’indignation, là aussi, prend forme, parfois de manière violente comme on l’a vu en Angleterre. Les pouvoirs publics et les médias avaient dénigré cette flambée de violence, certes critiquable (je doute que toutes les victimes des casses et des pillages aient été des traders ou des tatchéristes) (même si, à l’instar des émeutes anglaises de la fin du 20ème siècle, leurs causes directes ou indirectes peuvent être trouvées dans l’héritage laissé par Margaret Tatcher, très vivace en Angleterre). Mais qu’en est-il des 200'000 manifestants à Porto et à Lisbonne samedi 1er octobre 2011, un nombre équivalent à 2% de la population portugaise [8] ; seront-ils aussi réduits au silence par les autorités politiques européennes ?

Un monde aux coutumes économiques diverses et variés, mais plombé par les tenants de la « vérité » de Friedrich Hayek.

Le monde, contrairement à une idée reçue véhiculée par l’idéologie dominante, ne tourne pas, au sens « ethnologique » du terme, uniquement autour du capital. Nombres de cultures sur notre planète – des bushmans du Kalahari jusqu’aux tribus perdues dans l’Irian Jaya de Papouasie-Nouvelle Guinée, en passant par les indiens d’Amazonie, les tribus nomades du désert saharien ou les populations aborigènes d’Australie – ont vécu jusqu’ici en bonne intelligence avec leur environnement, parfois effectuant le troc, souvent en ayant leur propre économie, souvent sans connaître la notion même d’argent, loin des principes du capitalisme qui paraissent aux yeux de quelques idéologues influents comme étant LA seule vérité (« ainsi soit-il », fit le pape Friedrich Hayek).

Ne tombons pas, et j’insiste, dans l’image d’Epinal : des guerres ont aussi déchirés les tribus de part le monde, et on n’a pas attendu le capitalisme pour observer des injustices sociales et la souffrance des peuples. Nous sommes tous humains. Ne tombons pas non plus dans l’ « occidentalo » -centrisme, consistant à exporter nos propres valeurs éthiques et morales sur des peuplades lointaines et aux mœurs différentes ; les précédents existent – voir l’histoire des aborigènes australiens et les souffrances endurées par ce peuple au contact de l’envahisseur européen. Ceci étant, force est de constater que, en ce qui concerne des choses comme la solidarité, le respect de la nature ou le bonheur de vivre, certaines populations faussement qualifiées de primitives auraient des leçons à nous apporter.

Ainsi, les crises que nous vivons actuellement sont plutôt l’apanage des pays industrialisés, en tout cas en ce qui concerne les aspects financiers et politiques ; les autres sont soit dans un cadre de pauvreté et de misère bien plus constant et ont, en quelque sorte, toujours connu les crises – la Croix Rouge annonce que 15% de la population mondiale souffre de la faim, alors que, corollaire également d’une certaine pauvreté, 20% est en surpoids [15] – soit sont, plus rarement et heureusement pour eux, encore suffisamment coupés du monde pour ne pas en pâtir (mais, écologiquement, le sont-ils vraiment, et pour combien de temps ?).

Ces crises sont l’aboutissement « d'une phase B de Kondratieff », selon l’économiste Immanuel Wallerstein [16], c’est-à-dire, une période, commencée il y a une trentaine d’années, où « le capitalisme [a du], pour continuer à générer du profit, se financiariser et se réfugier dans la spéculation ». Le déclin de cette phase, dit Wallerstein, se manifeste de nos jours, « lorsque le déclin virtuel devient réel, et que les bulles explosent les unes après les autres : les faillites se multiplient, la concentration du capital augmente, le chômage progresse, et l'économie connaît une situation de déflation réelle ».

Cette tendance est très visible, en Suisse également, comme l’atteste le politologue André Mach dans son article sur les inégalités dans la population helvétique [3]. Mais, comme Friedrich Hayek ne croyait pas en la « justice sociale », que cette concentration du capital aux mains d’une minorité puisse être au détriment d’une majorité, sans même que l’on puisse y voir un peu plus clair, ne pose aucun problème à nos dirigeants disciples des pensées de l’école autrichienne.

(Fin de la première partie)

Sources "première partie" :

Sources :

[1] Leur crise, nos solutions, Susan George, Edition Albin Michel, mai 2010, ISBN 978-2-226-20616-9

[2] Match salaire minimum-maximum: 1 à 400 !, Joseph Zisyadis, 7 mai 2007, site Internet « Pour un salaire maximum », http://www.salairemaximum.net/Match-salaire-minimum-maximum-1-a-400-!_a12.html

[3] Une Suisse de plus en plus riche et inégalitaire – Quelques données de base sur la redistribution des richesses en Suisse (1990-2003), André Mach, Denknetz, Jahrbuch 2005, http://www.denknetz.ch

[4] Brugisser ou la « stratégie du chasseur », 20 Minutes/ATS, 19 septembre 2011, http://www.20min.ch/ro/news/suisse/story/27456061

[5] Marcel Ospel, ou l'honneur perdu de la banque suisse, Ian Hamel, Le Point, 5 septembre 2008, http://www.lepoint.fr/actualites-economie/marcel-ospel-ou-l-honneur-perdu-de-la-banque-suisse/916/0/271459

[6] «Payer l’impôt, c’est être un con», Jean Quatremer, Libération, 7 mai 2010, http://www.liberation.fr/economie/0101634104-payer-l-impot-c-est-etre-un-con

[7] Incendies en Grèce : des catastrophes pas très naturelles, Rigas Arvanitis, Rue89, 24 août 2009, http://www.rue89.com/2009/08/24/incendies-en-grece-des-catastrophes-pas-tres-naturelles

[8] Pyromanes pompiers, Benito Perez, Le Courrier, 3 octobre 2011, http://www.lecourrier.ch/pyromanes_pompiers

[9] Think Tanks, radiographie d’un lobby, Fabio Lo Verso, La Cité, n°2, 30 septembre-14 octobre 2011, http://www.lacite.info

[10] En Bolivie, la route qui a coûté à Evo Morales le soutien des Indiens, Mathilde Gérard, Le Monde, 29 septembre 2011, http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2011/09/27/en-bolivie-la-route-qui-a-coute-a-evo-morales-le-soutien-des-indiens_1578252_3222.html

[11] Grève générale en Bolivie en soutien aux indiens réprimés, AFP/Tribune de Genève, 29 septembre 2011, http://www.tdg.ch/actu/monde/greve-generale-bolivie-soutien-indiens-reprimes-2011-09-29

[12] La révolte des enfants de Pinochet, Benito Perez, Le Courrier, 29 août 2011, http://www.lecourrier.ch/la_revolte_des_enfants_de_pinochet

[13] De l’indignation à la révolution, Olivier Piot, Le Monde Diplomatique, février 2011, http://www.monde-diplomatique.fr/2011/02/PIOT/20114

[14] Algérie, Tunisie et les prix des aliments, Gérard Fillion, Les Carnets du 11 janvier 2011, Radio Canada, http://www.radio-canada.ca/nouvelles/carnets/2011/01/11/132041.shtml?auteur=2062

[15] Le désastre de la malnutrition, Sabine Verbhest, La Libre Belgique, in Le Courrier, 4 octobre 2011

[16] « Le capitalisme touche à sa fin », interview d’Immanuel Wallerstein par Antoine Reverchon, Le Monde, 12 octobre 2008, http://www.lemonde.fr/imprimer/article/2008/10/11/1105714.html



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