lundi 30 septembre 2013

Vague brune.

Il y a quelques années, lorsque j'ai débuté ce modeste blog, je tablais sur la disparition prochaine de l'extrême droite à Genève. Quatre ans plus tard, le constat est sans appel ; que ce soit au niveau local (Genève), que ce soit au niveau national, que ce soit au niveau européen, l'extrême droite est toujours là, et presque aussi forte que jamais. Je suis aussi nul que les économistes tablant sur un retour prochain à la croissance...

Avec l'actualité brûlante (fin septembre 2013), petit tour d'horizon non exhaustif.

Autriche

Les élections législatives en Autriche, ce 29 septembre 2013, ont vu près d'un électeur sur quatre (!) voter pour l'extrême droite ; le FPÖ de Heinz Christian Strache ferait 21.4% des suffrages, auxquels il faut rajouter les 3.6% de l'autre parti brun, le BZÖ [1]. 

Cette effrayante progression n'est qu'à peine compensée par la montée, timide mais réjouissante, de 1.5% des Verts autrichiens (11.5%, soit loin derrière l'extrême droite) [2]. Les tentatives de dédiabolisation menées par M. Strache, ne cachant pourtant pas de virulents propos contre les musulmans, ni des idioties patriotiques telles que la notion de "sang viennois" (?), ont visiblement porté leurs fruits...

Grèce

Entré au parlement grec aux législatives de 2012, le parti Aube dorée, ouvertement xénophobe, homophobe, antisémite et néonazi, est toutefois le troisième parti du pays [3]. Crédité de 13 à 15% d'intentions de vote, parti très influent qui gangrène les institutions et la police, il surfe sur les frustrations et les souffrances liées à la crise économique qui assomme la population, tout en faisant attention de bien dissimuler ses liens étroits avec l'oligarchie hellénique, richissimes armateurs en tête. Mais déjà en 2008, les sbires d'Aube dorée se livraient à de véritables chasses à l'homme ; afghans ou pakistanais d'Athènes en avaient fait les frais [4]. 

Commence alors une véritable vie de terreur pour les communautés étrangères, notamment à Athènes [5]. Les dérives policières, en parallèle des activités néonazies, étaient pourtant connues de longue date et constatées [6][7], tout comme l'infiltration des forces de "l'ordre" par Aube dorée [8]. 

Pourtant, il semble que les choses n'aient seulement commencé à bouger qu'après le meurtre, le 17 septembre dernier, d'un activiste antifasciste par un militant présumé du parti néonazi [9]. L'émotion a été vive, et activement relayée dans les milieux antifascistes à l'international. Et aujourd'hui, 30 septembre, le monde découvre l'ampleur criminelle d'Aube dorée, étendue entre 1997 (peu après sa création) et aujourd'hui ; une véritable organisation paramilitaire chapeautait violences armées contre des étrangers ou tentatives d'homicide [10]. Des dirigeants d'Aube dorée, dont Christos Pappas, sont interpellés par la police grecque le samedi 29 septembre [11].

France

En France, le Front national (FN) ne cesse de cartonner. Le parti nationaliste d'extrême droite est en pleine campagne de dédiabolisation, à l'instar du FPÖ autrichien. Fini (du moins dans la communication) le temps de Jean-Marie Le Pen, traînant ses casseroles de négationniste [12] ou de tortionnaire durant l'occupation française en Algérie [13] ; aujourd'hui, sa fille Marine Le Pen tient le parti d'une poigne de fer, résolue à lui rendre une certaine respectabilité. 

Et ça marche : de 23'000 adhérents en 2011, le FN en serait à 65'000 en 2013 [14]. De plus, on l'annonce souvent, et à raison, comme arbitre d'élections, tant sa force est grande. Comme en Grèce et ailleurs, l'extrême droite française profite de la crise pour se faire passer comme seule apte à faire changer les choses. De social et d'humain cependant, le FN n'en a que les prétentions auprès des médias, véhiculées par Madame Le Pen. Comme le révélait Basta! en 2012, les élus frontistes, de Jean-Marie Le Pen à Bruno Gollnisch, ont plus souvent été prompts à voler au secours des patrons d'entreprises ou des multinationales qu'aux salariées et salariés de celles-ci, mis à la porte au moindre toussotement de l'économie ; comme action sociale, il y a bien mieux, et ce n'est qu'un exemple [15]. 

Ivan Le Roy titrait déjà en 2007 que le "FN n'a pas changé" [16]. Du meurtre d'Ibrahim Ali-Abdallah par trois colleurs d'affiche du FN en 1995, jusqu'aux agressions de la journaliste Audrey Pulvar et de son compagnon Arnaud Montebourg en février 2012 [17], les membres et sympathisants du FN (et non des moindres) se sont illustrés par de nombreux méfaits et condamnations, dont une liste non exhaustive mais assez impressionnante a été dressée sur le site de No Pasaram FM [18]. 

Du reste, le vernis imposé par Marine Le Pen ne tient pas ; en France, le FN a sous-traité, d'une certaine façon, ses actions radicales, pour mieux passer auprès des médias. Ainsi, les journalistes du Monde Caroline Monnot et Abel Mestre, décrivaient en 2011, dans leur livre Le système Le Pen (Denoël), la nébuleuse tournant autour de Madame Le Pen [19], ses liens et ses influences, allant du GUD (Groupe Union Défense, mouvement agressif, ayant notamment appelé à la violence contre les homosexuels [20] en 2013, dans le cadre du projet de loi gouvernemental sur le "mariage pour tous") jusqu'à ses inspirations dans les écoles de pensée racialistes ou le rexisme (mouvement d'extrême droite belge des années 30, proche du fascisme italien, du phalangisme espagnol et, dans les années 40, du nazisme). Enfin, même le très libéral Parlement européen (qu'on ne pourrait vraiment pas taxer de gauchisme) a levé cette année l'immunité parlementaire de madame la députée européenne... Marine Le Pen, pour incitation à la haine raciale [21]. 

Une haine auxquels étaient très sensibles les meurtriers du militant antifasciste de 19 ans Clément Méric, tué le 5 juin 2013 lors d'une rixe [22]. Évidemment, que les mouvements Œuvre française et des Jeunesses Nationalistes Révolutionnaires (JNR, fondées par Alexandre Gabriac, ex-FN exclu du parti car trop remuant [23]) reprennent les thèses de l'arbre politique de l'extrême droite en France - le Front National - n'est que pure coïncidence...

Italie

En Italie, il n'y aurait pas d'équivalent au Front National français, à l'Aube dorée greque ou au FPÖ autrichien [24]? Ah! Et bien, nous (je suis italien) avons tout de même eu la Lega (parti on ne peut plus xénophobe) et Alleanza Nazionale (néo-fascistes) qui, tous, se sont retrouvés dans le giron du Parti de la Liberté (de droite) de Silvio Berlusconi, puissant magna des médias italiens - deux journaux (dont Il Corriere della Sera) et trois télévisions, de quoi assurer la propagande. Rien que ça...

Entre frasques diverses, d'ordre sexuelle [25], raciste [26] (avec les conséquences que l'on sait [27][28]), homophobe [29] ou fiscale [30], le "Cavaliere" a pourtant toujours réussi à rester proche du pouvoir, même dans ses moments de décadence. Aujourd'hui, l'Italie paie son héritage berlusconien, tant économiquement que du point de vue sociétal ; alors que le pays était plutôt ouvert sur le monde (les italiens ont eux-mêmes bénéficié de l'accueil de nombreuses autres nations, et ont vécu, à l'instar d'autres communautés migrantes, l'exclusion et la xénophobie), la mémoire collective s'est tarie, la sagesse populaire disparue, et aujourd'hui, il "fait bon être raciste en Italie" et, inversement, "pas bon être étranger", encore pire si l'on est de couleur (être intégré n'y change rien) [31].

Maître Carlo Alberto Brusa, répondant aux questions de 20 Minutes [24], parlait de propos dignes de ceux d'une Marine Le Pen se généralisant dans la bouche des Italiens. Ceci va de paire avec une montée du pessimisme dans la péninsule, selon l'avocat. Bref, l'Histoire n'a pas dû être bien apprise en Italie (où l'état du système éducatif, sans surprise, n'est pas à la hauteur de ce qu'il devrait être au pays de la Renaissance et des plus vieilles universités du monde) et les leçons du fascisme et de ses dégâts, oubliées. Un homme au pouvoir aussi pitoyable, humainement parlant, que Silvio Berlusconi ; une xénophobie qui s'étend ; un système éducatif en perdition : lien de cause à effet? En partie, c'est certain...

Et la Suisse...

Autriche (actualité oblige), Grèce, France, Italie... voilà les pays dont les dérives d'extrême droite sont particulièrement frappantes. On pourrait aussi en ajouter d'autres en Europe, comme l'Allemagne, les Pays Bas, la Belgique, la Finlande, etc. En fait, pays riches comme pays pauvres, profiteurs de la crise (comme l'Allemagne) ou victimes de celle-ci (comme la Grèce), l'extrême droite monte en puissance partout. Même les États-Unis, avec leur Tea Party, illustrent sous une autre forme la force d'une droite dure, intolérante et irresponsable, aux relents d'une époque que l'on croyait révolue.

Et la Suisse dans tout cela? Elle suit la tendance, étant, bien malgré elle, très européenne sur ce niveau-là. Alors que l'UDC - parti très à droite de l'échiquier politique suisse - est le premier parti du pays, alors que ce même parti dicte l'agenda politique à toutes les autres formations (donnant même un concours, à droite, de qui sera plus "UDC" que l'UDC, jeu où le Parti Libéral-Radical (PLR) "s'éclate" visiblement mais perd des plumes), la Suisse suit la droitisation générale.

Genève, ville internationale dont la prospérité repose aussi sur les banques et leurs délits fiscaux à l'étranger (appauvrissant ces pays) et au commerce de matières premières (pillage en règle des pays du Sud [32]), voit depuis 8 ans un parti d'extrême droite prospérer. Le Mouvement Citoyen Genevois (MCG) fait au niveau cantonal ce que l'UDC fait au niveau national. Le 6 octobre prochain, les électrices et électeurs genevois renouvellent la députation au Grand conseil, l'organe législatif du canton, et les observateurs tablent sur un raz-de-marée du parti populiste d'extrême droite, ceci malgré un bilan peu flatteur. 

En effet, les adeptes MCG du slogan "tous pourris", en droite ligne d'un Léon Legrelle, père du rexisme dans les années 30, ont un bilan nul, mais un palmarès de dérapages révélateurs : du racisme anti-roms à celui anti-frontaliers, de l'homophobie [33] aux chemises noires typiques que les cadres du MCG revêtent comme dans un étrange remake de 39-45, des sympathies douteuses de certains élus [34] jusqu'aux comportements pour le moins irrespectueux envers les femmes d'autres de ces élus [35], des mensonges à répétition du chef suprême du parti [36] jusqu'à ses implications dans les affaires de sociétés-écran, dont leur rôle dans l'évasion fiscale et, ainsi, dans la crise qui assomme les populations, est pourtant évident [37], prouvant l'aspect élitiste du MCG. Enfin, vous vous rappelez du parti grec Aube dorée, dont son étreinte sur les forces de police est connue et pose des problèmes. Et bien, devinez quel département le MCG a bien infiltré depuis des années [38]?

L'extrême droite, amie de l'élitisme financier et fausse amie des populations

Il est ainsi intéressant qu'en parallèle aux discours haineux, xénophobes, voire ouvertement violents, les différents mouvements d'extrême droite européens ont aussi ceci en commun qu'ils ont, à un moment ou à un autre, été proches des milieux - financiers, bancaires - qu'ils prétendent combattre ; le FPÖ, en Autriche, ne remet pas en cause la société de consommation vecteur de pauvreté dans le monde, Aube dorée n'a pas voulu taxer les armateurs grecs, le Front National laisse faire les patrons parce que "l’État n'est pas là pour secourir les entreprises". Les cadres du MCG ont aidé de grosses fortunes à échapper à leurs devoirs civiques fiscaux, prônant le libéralisme triomphant, mais une fois élus (au Grand conseil genevois notamment), ces mêmes personnes coupent dans les budgets publics (réduction des encadrements dans la petite enfance, dans la formation ou dans la santé), pour mieux fustiger, par la suite, les étrangers et frontaliers profiteurs. La récupération de la crise et des frustrations des gens par ces mouvements extrémistes est donc basée sur une tromperie, ici comme ailleurs. 

Reste qu'à la différence d'il y a quatre ans, je reste dubitatif quant à notre capacité à nous affranchir, dans les plus brefs délais, de ce cancer brun. Alors que les questions environnementales et climatiques ont à nouveau pris une tournure négative, soulignant une urgence trop longtemps ignorée, alors que les crises sociales se succèdent, alors que le modèle libéral de la croissance sans fin est en pleine décadence, le brouillard médiatique d'une presse au contre-pouvoir défaillant voire absent ne permet pas à tout à chacun, aliénés par cette société débilitante, d'y voir clair. On a l'impression qu'à l'instar d'Eric Stauffer au MCG à Genève, c'est celui qui a la plus grande gueule sans toucher à l'oligarchie économique qui gagne des voies politiques, et tant pis si, intellectuellement comme idéologiquement, les propos sont vides de sens. On n'est pas sorti de la vague brune!

Sandro Loi


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Sources :

[1] La coalition droite-gauche déjà en place conserve le pouvoir en Autriche,
agences/lgr, 30 septembre 2013, http://www.rts.ch/info/monde/5251022-la-coalition-droite-gauche-deja-en-place-conserve-le-pouvoir-en-autriche.html

[2] En Autriche, la coalition se maintient malgré la pression croissante de l'extrême droite, Joëlle Stolz, Le Monde, 30 septembre 2013, http://www.lemonde.fr/europe/article/2013/09/30/en-autriche-la-coalition-se-maintient-malgre-la-pression-croissante-de-l-extreme-droite_3487118_3214.html

[3] Aube dorée (Grèce), Wikipedia, http://fr.wikipedia.org/wiki/Aube_dor%C3%A9e_%28Gr%C3%A8ce%29

[4] Grèce: liaisons dangereuses entre pouvoir et néonazis, Emmanuel Haddad, Le Courrier, 10 août 2013, http://www.lecourrier.ch/112673/grece_liaisons_dangereuses_entre_pouvoir_et_neonazis

[5] Peur et haine dans les rues d’Athènes, IRIN (Agence du Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l’ONU), Le Courrier, 18 octobre 2012, http://www.lecourrier.ch/102597/peur_et_haine_dans_les_rues_d_athenes

[6] Greece - Amnesty International Report 2008, http://www.amnesty.org/en/region/greece/report-2008

[7] Greek police face investigation after protest violence, Helena Smith, The Guardian, 1er juillet 2011, http://www.theguardian.com/world/2011/jul/01/greek-police-investigation-protest-violence

[8] Greek anti-fascist protesters 'tortured by police' after Golden Dawn clash, Maria Margaronis, The Guardian, 9 octobre 2012, http://www.theguardian.com/world/2012/oct/09/greek-antifascist-protesters-torture-police

[9] Grèce : vague d’indignation après le meurtre d’un militant anti-fasciste, Euronews, 18 septembre 2013, http://fr.euronews.com/2013/09/18/grece-vague-dindignation-apres-le-meurtre-dun-militant-anti-fasciste/

[10] La Grèce dévoile les "actions criminelles" d'Aube dorée, AFP avec Reuters, Le Monde, 30 septembre 2013, http://www.lemonde.fr/europe/article/2013/09/30/la-justice-grecque-devoile-les-actions-criminelles-d-aube-doree_3487110_3214.html

[11] Les crimes d'Aube dorée pousse Athènes à sévir, ATS, 30 septembre 2013, La Côte, http://www.lacote.ch/fr/monde/les-crimes-d-aube-doree-poussent-athenes-a-sevir-604-1221800

[12] Jean-Marie Le Pen définitivement condamné pour ses propos sur l'Occupation, Le Monde, 19 juin 2013, http://www.lemonde.fr/societe/article/2013/06/19/jean-marie-le-pen-definitivement-condamne-pour-ses-propos-sur-l-occupation_3432858_3224.html
Les crimes d'Aube dorée poussent Athènes à sévir
Les crimes d'Aube dorée poussent Athènes à sévir

[13] Le Pen et la torture en Algérie: le doute que l'on fait toujours planer, Gregory Marin, L'Humanité, 15 novembre 2012, http://www.humanite.fr/politique/le-pen-et-la-torture-en-algerie-le-doute-que-lon-fait-toujours-planer-508749

[14] Front national (parti français), Wikipedia, http://fr.wikipedia.org/wiki/Front_national_%28parti_fran%C3%A7ais%29

[15] Que feront les candidats FN s’ils sont élus députés ?, Sophie Chapelle, Basta!, 7 juin 2012, http://www.bastamag.net/article2454.html

[16] Non, le FN n’a pas changé, Ivan Le Roy, Basta!, 22 mars 2007, http://www.bastamag.net/article160.html

[17] Le FN et la violence : les liaisons dangereuses, Rita Santourian, 29 février 2012, Planet.fr, http://www.planet.fr/dossiers-de-la-redaction-le-fn-et-violence-les-liaisons-dangereuses.172336.1466.html

[18] Liste des condamnations et mises en examen du FN, Eddy Trivulce, No Pasaram FM, 3 juin 2012, http://nopasaranvoxpopuli.over-blog.com/article-liste-des-condamnations-et-mises-en-examen-du-fn-106292912.html

[19] Le "nouveau FN" de Marine Le Pen, Caroline Monnot et Abel Mestre, Le Monde, 6 septembre 2011, http://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2012/article/2011/09/06/le-nouveau-fn-de-marine-le-pen_1568382_1471069.html

[20] Le GUD Nancy affiche sa haine des homos, Est Républicain, 31 mai 2013, http://www.estrepublicain.fr/actualite/2013/05/31/le-gud-nancy-affiche-sa-haine-des-homos 

[21] Le Parlement européen lève l'immunité de Marine Le Pen, Le Monde avec AFP et Reuters, 2 juillet 2013, http://www.lemonde.fr/politique/article/2013/07/02/le-parlement-europeen-leve-l-immunite-de-marine-le-pen_3440481_823448.html

[22] Mort de Clément Méric : nouvelle mise en examen, Le Monde avec AFP, 10 septembre 2013, http://www.lemonde.fr/societe/article/2013/09/10/mort-de-clement-meric-nouvelle-mise-en-examen_3473867_3224.html

[23] Dissolution de l'Oeuvre française et des Jeunesses nationalistes, L'Humanité, 24 juillet 2013, http://www.humanite.fr/politique/dissolution-de-loeuvre-francaise-et-des-jeunesses-546461

[24] Italie: «Le Cavaliere était perçu comme un clown de la politique, ce n’est pas le cas», interview de Maître Carlo Alberto Brusa recueilli par Faustine Vincent, 20 Minutes, 29 septembre 2013, http://www.20minutes.fr/monde/1229445-20130929-crise-politique-italie-le-pays-pourrait-basculer

[25] Ruby, celle par qui le nouveau scandale sexuel de Berlusconi est arrivé, France24, 1er novembre 2010, http://www.france24.com/fr/20101101-ruby-nouveau-scandale-sexuel-berlusconi-arcore-bunga-karima-keyek-italie

[26] La gauche italienne accuse Berlusconi de racisme, Le Nouvel Observateur, 11 mai 2009, http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20090511.OBS6341/la-gauche-italienne-accuse-berlusconi-de-racisme.html

[27] Près de 70 blessés dans les violences racistes en Calabre, AFP, 9 janvier 2010, http://www.france24.com/fr/20100109-pr-s-70-bless-s-violences-racistes-calabre

[28] Italie : Le gouvernement doit agir rapidement pour mettre fin à la violence raciste, Human Rights Watch, 21 mars 2011, http://www.hrw.org/fr/news/2011/03/21/italie-le-gouvernement-doit-agir-rapidement-pour-mettre-fin-la-violence-raciste

[29] Berlusconi : un dérapage homophobe pour répondre au scandale, Le Parisien, 2 novembre 2010, http://www.leparisien.fr/international/berlusconi-un-derapage-homophobe-pour-repondre-au-scandale-02-11-2010-1133004.php

[30] Silvio Berlusconi est condamné à la prison pour fraude fiscale au terme de huit années de procédure, RTS, 2 août 2013, http://www.rts.ch/video/info/journal-19h30/5110073-silvio-berlusconi-est-condamne-a-la-prison-pour-fraude-fiscale-au-terme-de-huit-annees-de-procedure.html

[31] L'Italie, ce pays où il fait bon être raciste, Gad Lerner, La Reppublica, 29 juillet 2013, http://www.courrierinternational.com/article/2013/07/29/l-italie-ce-pays-ou-il-fait-bon-etre-raciste

[32] Swiss Trading SA. La Suisse, le négoce et la malédiction des matières premières. Déclaration de Berne (éd.), Editions d'en bas, 2e édition, 359 pages, Lausanne, avril 2012.

[33] Semaine contre l’homophobie: un élu du MCG dérape, 360°, 16 mai 2013, http://360.ch/blog/magazine/2013/05/semaine-contre-lhomophobie-un-elu-du-mcg-derape-22123/

[34] Un élu du MCG amateur de vêtements néo-nazis, Alain Tribolet, Gauchebdo, 12 mars 2010, http://www.gauchebdo.ch/spip.php?article1772

[35] Mit der Pornofreundin auf Stimmenfang, Christoph Bernet, 25 septembre 2013, 20 Minuten, http://www.20min.ch/schweiz/news/story/11960659

[36] Le candidat MCG Eric Stauffer aurait menti dans son dossier de candidature, RTS, 31 mai 2012, http://www.rts.ch/info/regions/geneve/4031139-le-candidat-mcg-eric-stauffer-aurait-menti-dans-son-dossier-de-candidature.html

[37] Eric Stauffer: «J’ai créé des centaines de sociétés offshore!», Mario Togni, Le Courrier, 11 avril 2013, 
http://www.lecourrier.ch/107721/eric_stauffer_j_ai_cree_des_centaines_de_societes_offshore

[38] Le numéro 2 de la police rejoint le MCG, Christiane Pasteure, Le Courrier, 2 février 2013, 
http://www.lecourrier.ch/105667/le_numero_2_de_la_police_rejoint_le_mcg

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