Bonjour à toutes et tous,
La campagne des élections du Grand Conseil genevois a pris une tournure presque internationale ; les populistes de tout poil se sont battus à grand coup de messages discriminatoires, colorant la campagne d'une tinte brunâtre, signe de temps que l'on croyait naïvement révolus. En témoignent les divers messages électoralistes où les étrangers et les frontaliers français, comparés à des criminels, ont été les principales cibles. Ce dimanche 11 octobre, cette bien triste campagne a trouvé son épilogue... à sa hauteur.
Plébiscite des populistes
Le résultat est tombé, brutal : les populistes remportent une victoire incroyable, et gagnent 8 sièges, devenant la troisième force politique du canton en terme de pourcentage (derrière les Verts), et la deuxième en terme de sièges (avec les Verts), avec 17 sièges. C'est une claque pour la Genève internationale, et un signe d'un profond désintérêt de la population pour la politique, mais surtout pour les conséquences qu'un tel vote irréfléchi peut avoir pour la société.
Car comment peut-on donner un quelconque crédit à ces gens? En effet, il est piquant de constater le vide astronomique qui accompagne le bilan des populistes, qui ne sont au final qu'en perpétuelle campagne mais qui sont, par contre, peu prolixe (le mot est faible) en terme de travail institutionnel. "Amusant" de voir que ces mêmes populistes, s'affichant comme les dépositaires des seules réformes efficaces pour l'école publique - et prêts à décerner des bonnets d'âne à certains responsables de la formation à Genève - puissent sans honte placer des affiches sur les bus où l'on pouvait lire "un grand coup de balais"... Les électeurs populistes ont dû souffrir d'un vrai déficit en orthographe, ou sont-ils si aveuglés par leur haine de l'autre qu'ils ne savent plus lire? Le populisme genevois, ou l'art d'être sali par plus sale que soit! C'est sûr que lorsqu'on entend le pompeux président des populistes parler de "cécité visuelle", on comprend que l'usage du dictionnaire puisse être décrit, chez eux, comme un événement aussi rare que la pluie dans la Vallée de la Mort du désert de l'Atacama au Chili! Révoltant de constater, également, qu'un parti stigmatisant et insultant les frontaliers puisse, dans le même temps, "excuser" l'un de ces candidats qui, propriétaire d'une boulangerie, emploie plus de 80% d'employés frontaliers (c'est sûr, il n'y a pas d'employé au chômage apte à travailler en boulangerie à Genève, tout le monde le sait).
Mais alors, comment les habitants de la ville accueillant nombre d'ONG et d'organisations internationales, ouverte sur le monde, ont pu tomber dans un piège aux relents si nauséabonds que celui tendu par les populistes?
Les feuilles de chou, la droite dure et une partie de l'extrême gauche, meilleures alliées des populistes
Premièrement, la politique devient de plus en plus "poeple". Plus besoin de programme solide, plus besoin de travail de fond. Il suffit d'avoir de la gueule, de crier plus fort que l'autre. Sans plus! Les médias aiment cela, et offrent, parfois à leur corps défendant, une publicité quasi gratuite à ces mouvements populistes. L'honnêteté, le travail critique et la réflexion ne sont décidément plus des valeurs intéressantes dans notre société. Certainement un signe expliquant pourquoi certaines choses ne vont pas!
Mais paradoxalement, les premiers coupables sont certains partis gouvernementaux, les Libéraux-Radicaux (PLR) en tête. En effet, les populistes ont surfé sur la vague du sentiment d'insécurité, sentiment fortement exploité par les partis de droite. Ces derniers ont attisé le feu, et celui-ci est devenu, grâce aux populistes, hors de contrôle. Le parti des lumières du conservatisme néolibéral - Pierre Weiss et autres Halpérin et Jornot - a oublié une chose : en refusant d'allouer plus de moyen à l'État pour que celui-ci embauche plus de policiers et mette en place une police de proximité, il a une part non négligeable de responsabilité dans ce sentiment d'insécurité ; trop occupé à préparer les élections au Conseil d'État (à majorité "de gauche") et, ainsi, à charger le responsable de ce soit-disant état de fait - le socialiste Laurent Moutinot - , les flamboyants libéraux genevois n'ont pas remarqué qu'ils déroulaient en même temps un tapis rouge aux populistes.
Mais la droite n'est pas seule en cause. L'extrême gauche - qui n'a, parfois, de gauche que le nom - doit aussi plaider coupable. Si les membres de SolidaritéS-Parti du Travail (SolidaritéS-Pdt) se sont intelligemment réunis, des dissidents de la carrure de Christian Grobet et Salika Wenger ont fait liste à part, pénalisant la gauche de la gauche et la faisant passer, une fois de plus, sous le quorum de 7%! En outre, la stigmatisation des étrangers et frontaliers y est devenu également un nouveau slogan. Et même dans les rangs du Pdt, on se demande si, à l'image d'Andrea Riman à Meyrin, des espions de l'extrême droite et des populistes vainqueurs aujourd'hui n'ont pas infiltrés le parti de la gauche de la gauche (il faut savoir que, dans cette commune genevoise, extrême gauche et extrême droite semblent partager, plus que de raison, des opinions semblables...).
Défaite des sponsors de la crise, une maigre consolation
Les coupables semblent donc facilement identifiables. Et ce soir, maigre consolation, ils en paient les frais. La liste des Ainés de Christian Grobet est loin du quorum, et le coup de poignard dans le dos infligé à SolidaritéS-Pdt fera, je l'espère, tomber des têtes. Définitivement!
De l'autre côté, les (néo)libéraux essuient une défaite historique, en perdant 3 sièges. Les défenseurs acharnés du capitalisme et du monde financier ont pris une raclée, ceci alors que leur campagne a été l'une des plus voyante. Une correction bien venue, lorsque l'on sait l'arrogance de plusieurs de ses membres vis-à-vis des crises actuelles, de l'écologie et des petites gens. Quant à dire si cette défaite clouera le bec de certains sociologues de pacotille et autres avocats richissimes... je ne suis pas si naïf que cela.
Et pour nous, "frontaliers" d'ici et d'ailleurs, travailleurs, parents aux fins de mois difficiles, enfants en quête de repères, y-a-t-il de quoi se consoler à la suite de ces élections? Je crains que non ; plus que certains fossiles politiques, c'est nous qui paieront les frais. Bien sûr, les forces progressistes s'en sont sortis mieux que les partis bourgeois : les Verts ont gagné 1 siège (17), devenant la première force de gauche du Canton (première suisse romande) et les Socialistes perdent 2 sièges (15) mais limitent la casse (alors que, de l'autre côté, tous les partis de l'Entente bourgeoise sont perdants, les Radicaux et le Parti Démocrate Chrétien perdant chacun 1 siège (11 sièges chacun), les (néo)libéraux 3 sièges (20) et l'UDC blocherienne 2 sièges (9), très bonne nouvelle cela dit). Mais avec des populistes, devenus arbitres avec 17 sièges au parlement, mais qui n'ont fait que de brasser de l'air jusqu'ici, difficile d'envisager, du point de vue du peuple de la région franco-valdo-genevoise, la prochaine législature de manière sereine. Finalement, ce sont bien les politicards qui se gaussent ce soir ; la population, elle, pleurera ces prochaines quatre années.
La conclusion à tirer : informons et résistons!
On peut faire un parallèle intéressant. Le populisme genevois, qui a honteusement triomphé aujourd'hui, n'est, somme toute, que le résultat d'une dégradation de l'information en général. Plus personne ne prend la peine de réfléchir, tant au niveau de l'information que de la politique. Seul le rapide, le clinquant et le bruyant intéressent de nos jours. On s'acharne à corriger le problème, plutôt qu'à s'attaquer aux causes du problème. Le déclin de la presse d'investigation et le "succès" de la presse gratuite (à Genève, le GHI, gouffre intellectuel, en est l'exemple type) est allé de paire avec un nouveau populisme, basé sur une campagne sans fin (slogans, coups d'éclat, etc.) sans aucun travail de fond. Encore une fois, le travail des citoyens, associations, ONG et partis politiques progressistes doit se reposer sur l'éducation et l'information. C'est peut-être trivial, mais devant l'abrutissement que l'on subit par la presse de boulevard, ce point est d'une actualité flagrante : l'éducation a repoussé sans cesse les bêtises telles que le créationnisme ou encore le racisme (bien qu'il y a, malheureusement, des résistances...) ; il repoussera sans doute aussi le populisme qui, aujourd'hui, défigure Genève.
Le président du mouvement qui a gagné aujourd'hui disait que c'était "une victoire pour Genève". Un membre de l'UDC, concurrente, déclarait, entre deux grossièretés, qu'il fallait "respecter les 15% qui ont voté" pour ce mouvement. OK, pour autant que ces mêmes 6% de la population (40% de taux de participation) et les membres élus des populistes respectent, eux aussi, non seulement les 94% de la population qui n'ont pas voté pour eux, mais aussi les habitants de la région franco-valdo-genevoise qui n'ont pas eu droit au chapitre mais qui, dans sa majorité, tous les jours, participent à la prospérité de Genève.
Il est de notre devoir à tous, nous citoyens du monde, de veiller à ce que la ligne rouge, trop souvent franchie par les populistes genevois de tous bords, soit respectée. Aujourd'hui, l'écologiste que je suis est triste. Je suis inquiet que la situation politique de ces prochains quatre ans ne plonge les démunis et les "sans-voix" de notre société encore plus dans le désarroi, même si l'absence de travail concret finira, tôt ou tard, par classer ces populistes au titre d'espèce disparue! C'est pourquoi il nous faut résister, dans l'intelligence et avec nos moyens. Ne laissons pas la racaille politique pourrir notre région! C'est mon coup de gueule.
Résistons, tous ensemble, avec intelligence!
Bien à vous!
Sandro
Plébiscite des populistes
Le résultat est tombé, brutal : les populistes remportent une victoire incroyable, et gagnent 8 sièges, devenant la troisième force politique du canton en terme de pourcentage (derrière les Verts), et la deuxième en terme de sièges (avec les Verts), avec 17 sièges. C'est une claque pour la Genève internationale, et un signe d'un profond désintérêt de la population pour la politique, mais surtout pour les conséquences qu'un tel vote irréfléchi peut avoir pour la société.
Car comment peut-on donner un quelconque crédit à ces gens? En effet, il est piquant de constater le vide astronomique qui accompagne le bilan des populistes, qui ne sont au final qu'en perpétuelle campagne mais qui sont, par contre, peu prolixe (le mot est faible) en terme de travail institutionnel. "Amusant" de voir que ces mêmes populistes, s'affichant comme les dépositaires des seules réformes efficaces pour l'école publique - et prêts à décerner des bonnets d'âne à certains responsables de la formation à Genève - puissent sans honte placer des affiches sur les bus où l'on pouvait lire "un grand coup de balais"... Les électeurs populistes ont dû souffrir d'un vrai déficit en orthographe, ou sont-ils si aveuglés par leur haine de l'autre qu'ils ne savent plus lire? Le populisme genevois, ou l'art d'être sali par plus sale que soit! C'est sûr que lorsqu'on entend le pompeux président des populistes parler de "cécité visuelle", on comprend que l'usage du dictionnaire puisse être décrit, chez eux, comme un événement aussi rare que la pluie dans la Vallée de la Mort du désert de l'Atacama au Chili! Révoltant de constater, également, qu'un parti stigmatisant et insultant les frontaliers puisse, dans le même temps, "excuser" l'un de ces candidats qui, propriétaire d'une boulangerie, emploie plus de 80% d'employés frontaliers (c'est sûr, il n'y a pas d'employé au chômage apte à travailler en boulangerie à Genève, tout le monde le sait).
Mais alors, comment les habitants de la ville accueillant nombre d'ONG et d'organisations internationales, ouverte sur le monde, ont pu tomber dans un piège aux relents si nauséabonds que celui tendu par les populistes?
Les feuilles de chou, la droite dure et une partie de l'extrême gauche, meilleures alliées des populistes
Premièrement, la politique devient de plus en plus "poeple". Plus besoin de programme solide, plus besoin de travail de fond. Il suffit d'avoir de la gueule, de crier plus fort que l'autre. Sans plus! Les médias aiment cela, et offrent, parfois à leur corps défendant, une publicité quasi gratuite à ces mouvements populistes. L'honnêteté, le travail critique et la réflexion ne sont décidément plus des valeurs intéressantes dans notre société. Certainement un signe expliquant pourquoi certaines choses ne vont pas!
Mais paradoxalement, les premiers coupables sont certains partis gouvernementaux, les Libéraux-Radicaux (PLR) en tête. En effet, les populistes ont surfé sur la vague du sentiment d'insécurité, sentiment fortement exploité par les partis de droite. Ces derniers ont attisé le feu, et celui-ci est devenu, grâce aux populistes, hors de contrôle. Le parti des lumières du conservatisme néolibéral - Pierre Weiss et autres Halpérin et Jornot - a oublié une chose : en refusant d'allouer plus de moyen à l'État pour que celui-ci embauche plus de policiers et mette en place une police de proximité, il a une part non négligeable de responsabilité dans ce sentiment d'insécurité ; trop occupé à préparer les élections au Conseil d'État (à majorité "de gauche") et, ainsi, à charger le responsable de ce soit-disant état de fait - le socialiste Laurent Moutinot - , les flamboyants libéraux genevois n'ont pas remarqué qu'ils déroulaient en même temps un tapis rouge aux populistes.
Mais la droite n'est pas seule en cause. L'extrême gauche - qui n'a, parfois, de gauche que le nom - doit aussi plaider coupable. Si les membres de SolidaritéS-Parti du Travail (SolidaritéS-Pdt) se sont intelligemment réunis, des dissidents de la carrure de Christian Grobet et Salika Wenger ont fait liste à part, pénalisant la gauche de la gauche et la faisant passer, une fois de plus, sous le quorum de 7%! En outre, la stigmatisation des étrangers et frontaliers y est devenu également un nouveau slogan. Et même dans les rangs du Pdt, on se demande si, à l'image d'Andrea Riman à Meyrin, des espions de l'extrême droite et des populistes vainqueurs aujourd'hui n'ont pas infiltrés le parti de la gauche de la gauche (il faut savoir que, dans cette commune genevoise, extrême gauche et extrême droite semblent partager, plus que de raison, des opinions semblables...).
Défaite des sponsors de la crise, une maigre consolation
Les coupables semblent donc facilement identifiables. Et ce soir, maigre consolation, ils en paient les frais. La liste des Ainés de Christian Grobet est loin du quorum, et le coup de poignard dans le dos infligé à SolidaritéS-Pdt fera, je l'espère, tomber des têtes. Définitivement!
De l'autre côté, les (néo)libéraux essuient une défaite historique, en perdant 3 sièges. Les défenseurs acharnés du capitalisme et du monde financier ont pris une raclée, ceci alors que leur campagne a été l'une des plus voyante. Une correction bien venue, lorsque l'on sait l'arrogance de plusieurs de ses membres vis-à-vis des crises actuelles, de l'écologie et des petites gens. Quant à dire si cette défaite clouera le bec de certains sociologues de pacotille et autres avocats richissimes... je ne suis pas si naïf que cela.
Et pour nous, "frontaliers" d'ici et d'ailleurs, travailleurs, parents aux fins de mois difficiles, enfants en quête de repères, y-a-t-il de quoi se consoler à la suite de ces élections? Je crains que non ; plus que certains fossiles politiques, c'est nous qui paieront les frais. Bien sûr, les forces progressistes s'en sont sortis mieux que les partis bourgeois : les Verts ont gagné 1 siège (17), devenant la première force de gauche du Canton (première suisse romande) et les Socialistes perdent 2 sièges (15) mais limitent la casse (alors que, de l'autre côté, tous les partis de l'Entente bourgeoise sont perdants, les Radicaux et le Parti Démocrate Chrétien perdant chacun 1 siège (11 sièges chacun), les (néo)libéraux 3 sièges (20) et l'UDC blocherienne 2 sièges (9), très bonne nouvelle cela dit). Mais avec des populistes, devenus arbitres avec 17 sièges au parlement, mais qui n'ont fait que de brasser de l'air jusqu'ici, difficile d'envisager, du point de vue du peuple de la région franco-valdo-genevoise, la prochaine législature de manière sereine. Finalement, ce sont bien les politicards qui se gaussent ce soir ; la population, elle, pleurera ces prochaines quatre années.
La conclusion à tirer : informons et résistons!
On peut faire un parallèle intéressant. Le populisme genevois, qui a honteusement triomphé aujourd'hui, n'est, somme toute, que le résultat d'une dégradation de l'information en général. Plus personne ne prend la peine de réfléchir, tant au niveau de l'information que de la politique. Seul le rapide, le clinquant et le bruyant intéressent de nos jours. On s'acharne à corriger le problème, plutôt qu'à s'attaquer aux causes du problème. Le déclin de la presse d'investigation et le "succès" de la presse gratuite (à Genève, le GHI, gouffre intellectuel, en est l'exemple type) est allé de paire avec un nouveau populisme, basé sur une campagne sans fin (slogans, coups d'éclat, etc.) sans aucun travail de fond. Encore une fois, le travail des citoyens, associations, ONG et partis politiques progressistes doit se reposer sur l'éducation et l'information. C'est peut-être trivial, mais devant l'abrutissement que l'on subit par la presse de boulevard, ce point est d'une actualité flagrante : l'éducation a repoussé sans cesse les bêtises telles que le créationnisme ou encore le racisme (bien qu'il y a, malheureusement, des résistances...) ; il repoussera sans doute aussi le populisme qui, aujourd'hui, défigure Genève.
Le président du mouvement qui a gagné aujourd'hui disait que c'était "une victoire pour Genève". Un membre de l'UDC, concurrente, déclarait, entre deux grossièretés, qu'il fallait "respecter les 15% qui ont voté" pour ce mouvement. OK, pour autant que ces mêmes 6% de la population (40% de taux de participation) et les membres élus des populistes respectent, eux aussi, non seulement les 94% de la population qui n'ont pas voté pour eux, mais aussi les habitants de la région franco-valdo-genevoise qui n'ont pas eu droit au chapitre mais qui, dans sa majorité, tous les jours, participent à la prospérité de Genève.
Il est de notre devoir à tous, nous citoyens du monde, de veiller à ce que la ligne rouge, trop souvent franchie par les populistes genevois de tous bords, soit respectée. Aujourd'hui, l'écologiste que je suis est triste. Je suis inquiet que la situation politique de ces prochains quatre ans ne plonge les démunis et les "sans-voix" de notre société encore plus dans le désarroi, même si l'absence de travail concret finira, tôt ou tard, par classer ces populistes au titre d'espèce disparue! C'est pourquoi il nous faut résister, dans l'intelligence et avec nos moyens. Ne laissons pas la racaille politique pourrir notre région! C'est mon coup de gueule.
Résistons, tous ensemble, avec intelligence!
Bien à vous!
Sandro
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