Après une série de remous instillés par une mauvaise foi politique d'un autre temps et de pressions de certains milieux économiques peu enclin aux changements, le tram est enfin arrivé à Meyrin, visiblement au bonheur de ses habitants. Voici des images de l'inauguration prises sur le site de la TSR.
http://www.tsr.ch/tsr/index.html?siteSect=500000&bcid=722260#bcid=722260;vid=11598963
Genève avance à petits pas dans sa difficile métamorphose, pour sortir du "tout voiture" si cher à certains ; pour les connaisseurs, relevons que M. Schweizer, l'un des intervenants dans ce reportage, fait précisément parti de ces gens qui, parce qu'ils n'ont pas compris qu'un tram n'est pas un bus (oui, oui) et que, de ce fait, il ne peut pas zigzaguer et s'arrêter devant les allées des immeubles, prétextent que le tracé n'est pas bon (pour couvrir leur désintérêt pour la mobilité alternative, la vraie raison de leur critique). Ah, la politique : trop souvent en retard, et pas que d'un train...
Après l'acceptation du crédit supplémentaire pour le CEVA, cette ligne de tram, reliant la commune péri-urbaine et frontalière de plus de 20'000 habitants qu'est Meyrin au centre-ville de Genève, est la preuve que le contexte "tout-voiture" propre au Canton évolue petit à petit. Reste à terminer les travaux des futurs lignes supplémentaires (TCOB), faire des parkings d'échange aux frontières correctement déservis par les transports publics, à sponsoriser la troisième voie CFF Genève-Lausanne (entre autres) mais aussi d'investir dans le réseau de contournement de Genève (l'architecture du réseau actuel est "en étoile", centrée sur Genève, ce qui n'est pas sans défaut, notamment en ce qui concerne les communes périphériques). Bref, entre résistance dogmatique, mauvaise fois politique et ampleur de la tâche, il reste du pain sur la planche en terme de transport public à Genève. Les choses évoluent, heureusement...
Sandro
http://www.tsr.ch/tsr/index.html?siteSect=500000&bcid=722260#bcid=722260;vid=11598963
Genève avance à petits pas dans sa difficile métamorphose, pour sortir du "tout voiture" si cher à certains ; pour les connaisseurs, relevons que M. Schweizer, l'un des intervenants dans ce reportage, fait précisément parti de ces gens qui, parce qu'ils n'ont pas compris qu'un tram n'est pas un bus (oui, oui) et que, de ce fait, il ne peut pas zigzaguer et s'arrêter devant les allées des immeubles, prétextent que le tracé n'est pas bon (pour couvrir leur désintérêt pour la mobilité alternative, la vraie raison de leur critique). Ah, la politique : trop souvent en retard, et pas que d'un train...
Après l'acceptation du crédit supplémentaire pour le CEVA, cette ligne de tram, reliant la commune péri-urbaine et frontalière de plus de 20'000 habitants qu'est Meyrin au centre-ville de Genève, est la preuve que le contexte "tout-voiture" propre au Canton évolue petit à petit. Reste à terminer les travaux des futurs lignes supplémentaires (TCOB), faire des parkings d'échange aux frontières correctement déservis par les transports publics, à sponsoriser la troisième voie CFF Genève-Lausanne (entre autres) mais aussi d'investir dans le réseau de contournement de Genève (l'architecture du réseau actuel est "en étoile", centrée sur Genève, ce qui n'est pas sans défaut, notamment en ce qui concerne les communes périphériques). Bref, entre résistance dogmatique, mauvaise fois politique et ampleur de la tâche, il reste du pain sur la planche en terme de transport public à Genève. Les choses évoluent, heureusement...
Sandro
Oui. Il y a encore du travail. Mais les mentalités vont progressivement changer, forçant les milieux politiques farouchement accrochés à la reine voiture, à revoir un peu leur discours. Aujourd'hui avec le tram à Meyrin, demain avec le tram à Bernex et après demain avec le CEVA, de plus en plus de gens vont pouvoir se rendre compte qu'il est bien plus pratique de se déplacer en transports publics. A Zürich par exemple, où on a déjà pris le mouvement, on prévoit une augmentation de la fréquentation de 140% sur le réseau ferroviaire régional. Et c'est en grande partie grâce à leur réseau RER.
RépondreSupprimerIl n'y a donc pas de raison qu'on soit plus bête qu'ailleurs. Il faut juste espérer que certains arrêtent de mettre continuellement des bâtons dans les roues pour protéger leur vision passéiste de la mobilité.